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Chers-ères camarades, chers-ères amies,
Encore une année de lutte contre le démantèlement de nos acquis sociaux, une fois de plus les partis bourgeois s’attaquent aux plus faibles.
Après l’assurance chômage, l’AVS, le 2ème pilier et l’assurance maladie, c’est au tour de l’assurance invalidité d’être soumise aux réductions de prestations, aux mesures restrictives et aux transfert des coûts sur les salarié-es et les plus faibles.
Refusons ensemble :
La suppression des rentes complémentaires en cours pour les conjoint-es
Refusons des mesures de "détection précoce" poussant à la délation et portant atteinte au secret médical et à la protection des données : médecins, employeurs, assureurs et proches seront encouragés à dénoncer les personnes présentant un risque d’invalidité.
Genève a été le fer de lance avec plus de 15’000 signatures récoltées par toutes les organisations syndicales et politiques qui font partie du Comité 1er Mai.
Poursuivons l’effort et menons une campagne en vue du vote du 17 juin à la hauteur de ce résultat.
Le 17 juin prochain, les citoyennes et citoyens genevois devront également se prononcer sur des projets de lois proposant le transfert d’actifs des TPG, de l’aéroport et des SIG.
Transfert d’actifs – terme obscur qui signifie que l’Etat vend ou plutôt brade des bâtiments lui appartenant.
Là encore nous devrons refuser le bradage de biens publics.
Tant les TPG, que l’aéroport et les SIG sont des biens publics qui appartiennent à la collectivité.
La vente de ces bâtiments est une étape supplémentaire permettant la privatisation de ces entreprises. Car il est bien plus facile de privatiser une entité étant maître de ces infrastructures (voir l’exemple des PTT).
Sans entrer dans des détails de comptables, force est de constater que l’Etat prétend, dans une opération financière neutre, faire des économies tout en menaçant les associations subventionnées que si le peuple refusait les trois projets de lois, il devrait diminuer sa participation financière. Ce qu’il a déjà fait de manière préventive puisqu’il ne verse plus que des quinzièmes en lieu et place des douzièmes versés normalement.
Prendre des milliers de personnes en otage en les obligeant à soutenir des lois avec un pistolet sur la tempe est digne d’une république bananière !!!
En ce jour de mobilisation des travailleuses et travailleurs et en ce lieu qui nous rappelle des événements tragiques, force est de constater que la brutalité de ceux qui détiennent le pouvoir est toujours aussi violente, si on assassine plus les travailleurs en Suisse, on les détruit moralement et on exerce des pressions insoutenables.
J’en veux pour preuve le licenciement la semaine dernière d’un délégué syndical aux TPG. Voilà plus de trois ans que la direction l’avait dans le collimateur et récoltait des informations afin de trouver un prétexte pour le mettre à la porte après 24 ans de service.
Ceci est intolérable et nous nous battrons afin d’annuler ce licenciement scandaleux, nous en appelons d’ores et déjà à votre solidarité et à une mobilisation de l’ensemble des syndicats.