Comité de lutte pour les droits syndicaux aux TPG

animé par les trois syndicats actifs de l’entreprise SEV-TPG, Transfair-TPG et ASIP-TPG

Rue des Terreaux-du-Temple 6 - 1201 Genève - phone +41 22 731 69 27 fax +41 22 731 07 73

Attendu que le comportement général de Didier Burkhardt

Mépris des collaborateurs

est inacceptable

Qui sont-ils les collaborateurs méprisables ?

Didier fait partie d’une équipe de 6 mécaniciens professionnels et de 5 agents spécialisés. En mai 2007, le plus jeune né en 1968 y travaille depuis 1990 et le plus âgé né en 1952 en fait partie depuis 1983, comme Didier. Il y a 24 ans, on comptait respectivement 10 mécaniciens et 6 agents… Au cours de ces années, on a vu certains passer de la réparation à l’entretien, quitter l’entreprise ou partir en retraite.

Nul ne s’est jamais plaint du « comment vivre » de Didier ; d’ailleurs celui dont l’attitude aurait posé problème n’aurait jamais pû travailler longtemps dans cette équipe. En effet, outre les tâches exigeant la plus haute précision, bien d’autres requièrent aussi de la force – et c’est à plusieurs qu’elles peuvent être réalisées de la plus sure manière. Ainsi donc lorsque l’un en a terminé avec sa mission il se montre disponible systématiquement pour alléger celle d’un autre.

Nul ne s’est jamais plaint de la capacité de Didier à aborder par exemple des questions d’organisation de travail avec la hiérarchie ; au contraire, très souvent ses collègues l’appuyèrent en se postant à son côté, ou en l’appuyant par leur témoignage d’une autre manière.

Ce n’est pas la vie de l’atelier qui intéresse la Direction, elle ne perçoit les relations interpersonnelles que depuis le haut bien sûr : « mépris des collaborateurs de l’entreprise », de tous ?

Au delà des 250 du Technique, y compris des 900 chauffeurs ou occupés par l’Exploitation, et des 200 administratifs ?

Pas possible !

Peut-on raisonnablement prétendre qu’une personne élue au Conseil d’administration par les trois quarts du service Technique puisse être un « mépriseur », sans mépriser ses électeurs ?

Cette assertion de la Direction est l’exemple type d’un collectif qui prend ses désirs pour des réalités et qui projette ses fantasmes sur tous les autres…

C’est n’importe quoi : la Direction prend les travailleurs pour des imbéciles enclins à choisir pour représentant quelqu’un qui ne les respecterait pas.

Au demeurant, nous connaissons beaucoup de collègues qui viendront témoigner – au besoin – du fait que ce délégué syndical n’a jamais cherché à les humilier, ne leur a jamais raconté des fadaises, qu’il n’est pas médisant ou calomniateur : tous défauts que l’on trouvera pourtant chez des personnes dont la principale responsabilité est de montrer l’exemple, jusqu’au plus haut sommet des TPG !

Sur la question de l’élection de Didier au Conseil d’administration

Il faut rappeler que le titulaire Philippe Robatel s’étant retiré puisque nommé chef, les trois syndicats acceptèrent que le SEV Technique cherchent en son sein le remplaçant pour la fin du mandat.

A l’assemblée de mars 2005 à l’atelier du Bachet, sous la présidence de Vincent Leggiero, les participants durent choisir entre deux candidats. Il fut procédé au bulletin secret et Didier fut élu à une très large majorité.

Publié le mardi 29 mai 2007 à 16:35 par Claude REYMOND