l’OSEO et les brigadistes

allocution d’Albert RODRICK lors de la conférence de presse
du 27 avril 2006

« Nous sommes ici avec le Président et le Directeur - ainsi que le fondateur de l’OSEO à Genève. En sachant que l’OSEO est une vénérable dame de 70 ans, qui est venue assez tard à Genève et qui n’existait pas encore il y a trois ans avant que Christian Lopez l’accueille.

Comme nous l’a rappelé Georges Tissot, nous serons devant ce monument ; et 2006 est une année où les démocrates du monde entier doivent se souvenir, et réfléchir, face à leur impuissance à apporter réellement secours à une agression fachiste qui n’était que le prélude à une immense affaire de désolation de notre planète qu’a été la 2ème guerre mondiale.

Albert RODRIK - OSEO

Ce que les démocrates et les progressistes du monde n’ont pas réussi à faire pour arrêter le fachisme en Espagne, ils réussiront à le faire au prix d’un sacrifice que les historiens considèrent comme ayant entraîné - la fourchette est large - entre 35 millions et 50 millions de morts.

Et donc notre carence de démocrates et de progressistes à porter réellement secours au traquenard qui avait été dressé contre la démocratie espagnole, il a fallu 35 à 50 millions de morts pour l’arrêter, on ne peut même pas dire aujourd’hui, 70 ans après, que les machines de mort du fachisme se soient vraiment arrêtées.

Et cette année, parce que justement, l’OSEO a été crée par l’Union Syndicale Suisse ainsi que les partis socialistes suisses pour être une organisation laïque de secours au moment de la guerre d’Espagne.

Le 70ème anniversaire de l’OSEO correspond avec le 70ème anniversaire ce tragique événement et nous avons l’honneur et le plaisir d’être invités par la CGAS pour cette manifestation... »

allocution

allocution d’Albert RODRIK