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Lorsque nous nous interrogeons sur la sous-enchère salariale, à l’évidence le constat est qu’elle revêt des formes fortes diverses et plus ou moins sournoises...
Le travail temporaire a explosé ces dernières années sans que le choix ressort d’un comportement volontaire de l’employé de travailler de manière sporadique.
Certains employeurs invitent même les personnes à la recherche d’une activité professionnelle à s’inscrire dans une entreprise de travail temporaire pour obtenir l’engagement dans leur société. Les couvertures sociales, même si depuis le 1er janvier 2012 une convention « Swissstaffing » a vu le jour, restent au minimum légal et la précarité de l’emploi constant.
De plus en plus souvent les employeurs invitent les personnes à effectuer des stages, plus ou moins rémunérées mais sortant des couvertures que les conventions collective de travail offrent.
La plupart du temps les rapports de travail se terminent avec la fin du stage qui peut durer plusieurs mois. Dans le cas contraire l’engagement commence par une période d’essai.
Obligation d’accepter du travail « dit convenable » par des personnes hautement qualifiées dans leur profession, mais engagées au minimum du secteur. Employeur utilisant un système tout à fait défendable que sont les ARE (Allocations de retour à l’emploi) mais licenciant les personnes dès l’échéance de la période d’aide au paiement du salaire.
Des employé-es sont forcés d’accepter de faux contrats. Les salaires réellement payés ne le sont que partiellement, les charges sociales non-retenues, les conditions minimums ou usuelles de la profession non respectées.
Nombre d’employés sont aujourd’hui engagés par un même patron mais sur des contrats à en-tête se modifiant régulièrement, privant les travailleurs des garanties sociales et de périodes prolongées de protection contre le licenciement.
rPour contrer ceci,
les syndicats genevois ont fait aboutir
une initiative pour
un meilleur contrôle
des entreprises, surtout dans les branches sans convention collective de travail, mal organiséesr
Lorsque nous réfléchissons sur les abus patronaux, nous ne pouvons qu’être surpris par « l’originalité » des moyens engagés pour profiter du personnel
Pas rares sont les indépendants que nous rencontrons lors de visite de site. Tous venant du même village, arrivés le matin et toujours très heureux d’avoir obtenus un mandat d’indépendant extrêmement bien rémunéré. Le problème réside uniquement sur le fait que la vocation d’indépendant à surgit en traversant la Suisse.
Sous couverture de former du personnel, nombre d’employeurs engagent au rabais du personnel, souvent dans des programmes de plus subventionnés par la caisse d’assurance chômage, et dont le volet formation est totalement inexistant.
La loi sur les faillites datant quelques peu, et ne s’étant pas adaptée aux nouvelles situations, elle permet à des entreprises peu scrupuleuses d’opérer à des faillites en cascade sans être inquiétées, reprenant même sous de vaines promesses des travailleurs de société en société et de faillite en faillite.
Vain mot qui a le vent en poupe. Les contrats de travail sont rédigés en heures annuelles. Les heures supplémentaires obligatoires et non payées. La disponibilité totale.
Il faut pouvoir être joignable jour et nuit, pour ce faire certains patrons n’hésite d’ailleurs pas à imposer à ces employés le « modulaire » qui finira par priver ces derniers de toute vie privée.
Pas rares sont les travaux adjugés à une entreprise n’ayant ni le personnel ni le matériel pour effectuer les travaux pour lesquels elles soumissionnent.
Commence alors la farandole de sous-traitants, sous-sous-traitants, sous….
Au bout de la chaîne, et après tous les profits intermédiaires réalisés, les salaires versés aux travailleurs ne peuvent être que de misère et les charges sociales ignorées, tout au moins dans leur versement, parfois elles sont tout de même retenues sur la paie !
rFace à cela,
les réponses syndicales sont notamment :
la responsabilité solidaire et le renforcement des conventions collectives avec force obligatoirer
L’initiative « pour une véritable
politique d’accueil de la Petite enfance » sera votée le 17 juin
Elle grave dans le marbre :
Ceci signifie que :
chaque enfant en âge préscolaire a le droit à une place adéquat entre crèche, jardin d’enfants, maman ou papa de jour, voir des constructions d’accueil encore à imaginer ;
l’organisation de la cellule familiale en est nettement améliorée :
Question toujours centrale quand nous parlons projet de société et que nos adversaires parlent privilèges à conserver.
Le financement sera assuré par les communes, qui bénéficient pour la plupart d’une situation financière saine. Pour les autres, la nouvelle péréquation financière intercommunale prévoit une aide à l’attention des communes moins aisées.
rMais et surtout
IL FAUT ALLEZ VOTERr