Communauté genevoise d’action syndicale

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Laborant-ine-s et nettoyeur-euse-s des HUG Après les nettoyeur-euse-s, les laborant-ine-s des HUG viennent de signer un accord

jeudi 15 décembre 2011 par _information fournie par la composante

Genève, le 15 décembre 2011

35 jours. C’est ce qu’il aura fallu pour trouver un accord entre les HUG et les laborant-ine-s. 6 jours plus tôt, les nettoyeur-euse-s avaient aussi signé un protocole avec l’hôpital. Des grèves d’une longueur inhabituelle, où les employés ont dû faire preuve d’une détermination hors du commun pour obtenir une part seulement de ce qui leur est dû.

La reconnaissance

Le fond du problème, pour ces deux grèves, était le besoin de reconnaissance des employés. Oubliés depuis des années, ils demandaient simplement à être « au même niveau que les autres ». Rappelons que les basses classes salariales avaient été réévaluées en 1998, mais qu’on avait laissé de côté les nettoyeur-euse-s. De même, les professions de la santé ont été réévaluées au début des années 2000, mais pas les laborant-ine-s. Si les accords signés ne donnent pas encore la reconnaissance due, ils entament pourtant le chemin qui y mène. Pour les nettoyeur-euse-s, tous les agents 1 peuvent devenir agents 2, ce qui leur donne la classe 6, et une vraie classe cette fois, sans code ni option. Les actuels agents 2, eux, n’ont pas obtenu la classe demandée. Les 2 jours de vacances supplémentaires donnés dès la 26ème année de service ne sont qu’une maigre consolation et leur revendication reste entière. Pour les laborant-ine-s, le paiement d’une classe salariale supplémentaire garanti au 1er janvier 2013 n’est pas non plus le résultat qu’ils étaient en droit d’attendre. Et il faudra œuvrer dans les instances paritaires pour que ce premier pas soit suivi d’autres.

Commissions paritaires

Tout comme les transporteurs patients, les nettoyeur-euse-s et les laborant-ine-s auront désormais une Commission paritaire spécifique. C’est là que se règleront les problèmes d’organisation professionnelle, les questions d’effectifs, de plan de carrière et l’application des accords. Ces lieux de dialogue devraient permettre de trouver des solutions sans conflit. Reste à savoir si tout le monde en a envie. Convoquée en urgence hier, mardi 13 décembre, la Com- mission paritaire du nettoyage aurait dû simplement enregistrer une fausse lecture de l’accord entre le SSP et les HUG. On mettra cet épisode au compte des couacs de rodage.

Avenirs des fonctions

Mais les nouvelles instances paritaires auront aussi la tâche de se mettre d’accord sur le dossier d’évaluation des nouvelles fonctions de laboratoire, TAB 1 et TAB 2. De même qu’elles devront s’entendre sur les restrictions des services actuellement externalisés du nettoyage, les HUG s’étant engagé à ne plus en étendre le périmètre. C’est donc toute une école de partenariat social qui est en train de s’ouvrir, et qui nous montrera très vite si elle est apte à fonctionner, ce que nous appelons de nos vœux.

Fin des procédures disciplinaires pour David et sa collègue

L’accord des laborant-ine-s prévoit aussi que cessent immédiatement les procédures que les HUG avaient ouvertes contre le délégué SSP à l’hôpital, David Andenmatten, et sa collègue gréviste. Ce fâcheux épisode aura bien tendu le climat des discussions mais, heureusement, la raison a triomphé et les HUG retirent leurs procédures. Tout est mieux qui finit moins mal, mais la route est encore longue jusqu’à la pleine reconnaissance due aux salariés des HUG.

PS:

ssp Secrétariat central - Yves Mugny Tél. 076 559 67 11




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