Organisation faitière regroupant l’ensemble des syndicats de la République et canton de Genève
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Déjà dans les années 80 on brandissait le spectre d’un "afflux massif de réfugiés".
On commençait également à parler de " faux réfugiés", de " réfugiés économiques" et de "demandes d’asile infondées".
Depuis, la loi sur l’asile a été révisée à plus de 10 reprises !
Résultat :
voir également http://www.stopexclusion.ch/
Exemples :
La détention administrative
En février 1995, la loi sur les mesures de contrainte contre les étrangers sans titre de séjour (dont les requérants d’asile déboutés) entre en vigueur. Elle permet la détention administrative en vue du refoulement pour une durée de 9 mois au maximum.
Le 16 décembre 2005, le législateur décide de prolonger la durée maximale de la détention en la portant à 24 mois.
Pourtant, le rapport de la Commission de gestion du Conseil national (24 août 2005) démontrait que c’est généralement au cours des 3 premiers mois qu’un détenu décide de coopérer pour l’établissement de son identité et l’organisation de son voyage de retour.
Bilan : mesure inefficace à long terme avec un coût exorbitant, CHF 140 par jour par personne !
Le régime d’aide d’urgence
En avril 2004, les personnes frappées d’une Non- Entrée en Matière (NEM), sont exclues de l’aide sociale.
Plusieurs milliers de personnes se fondent dans la clandestinité. Elles disparaissent des statistiques, pas forcément du territoire suisse.
En 2008, l’exclusion de l’aide sociale s’étend aux personnes déboutées de l’asile (familles et enfants compris).
Elles peuvent toutefois demander une aide qualifiée" d’urgence" qui leur permet de subsister sans avoir à mendier.
De nombreuses personnes, parmi elles des familles avec enfants, survivent dans ces conditions précaires depuis plus de 5 ans !
Bilan : un véritable désastre sur le plan social.
Que sommes-nous en train de faire subir à nos semblables ? !

Prise de position de Stopexclusion du 22-01-2013