Communauté genevoise d’action syndicale

Organisation faitière regroupant l’ensemble des syndicats de la République et canton de Genève

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11ème jour de grève des nettoyeuses Orgapropre - UBP

mercredi 30 janvier 2019

Accord en vue ?
Il y a intérêt, sinon la colère va exploser !

Les négociations s’intensifient depuis lundi. Selon l’analyse de l’AG des grévistes d’hier mardi 29 janvier, il est permis d’espérer qu’un accord est peut-être à bout touchant...
Et il y a intérêt !
Les 14 grévistes sont plus unies et déterminées que jamais. La majorité a déjà été reclassée, mais tout le monde poursuit chaque jour la grève : un emploi pour toutes et des indemnités !

Si cet espoir devait être déçu, alors la lutte reprendra de plus belle ainsi que des piquets massifs et déterminés.

Uni-e-s, solidaires, déterminé-e-s, la lutte continue !
En dépit des violations du droit de grève quant à la tenue de piquets et des violences subies par des syndicalistes de la part de gros bras d’Orgapropre mercredi 23 janvier avec le soutien de la sécurité d’UBP, et du harcèlement policier constant visant à restreindre l’utilisation de la voie publique et à faire cesser les piquets autour du siège de l’UBP, la grève et les piquets se sont poursuivi avec détermination jeudi et vendredi. La pression a finalement permis d’ouvrir des négociations hier lundi 28 janvier.
Seuls des résultats tangibles pourront calmer la colère des grévistes et de leurs soutiens.

Parce qu’elle a perdu son mandat de nettoyer les bureaux de l’UBP-Union Bancaire Privée, l’entreprise de nettoyages Orgapropre a licencié 37 nettoyeuses.
Mandaté par plusieurs d’entre elles pour organiser la lutte pour le maintien de leur poste de travail ou obtenir un reclassement auprès de la nouvelle entreprise qui a reçu le mandat de nettoyer les bureaux de l’UBP, et un plan social, le SIT a adressé plusieurs propositions à Orgapropre et à l’UBP.
Elles sont toutes restée lettre morte. Il y a urgence d’agir puisque le contrat d’entreprise se terminera le 31 janvier prochain.
Licenciées comme des malpropres, les travailleuses en colère ont décidé d’entamer un mouvement de grève depuis mercredi 17 janvier - et de le poursuivre- jusqu’à obtenir satisfaction.

Chaque jour, de 18h à 20h, au lieu de nettoyer les bureaux, elles seront en grève.