Communauté genevoise d’action syndicale

Organisation faitière regroupant l’ensemble des syndicats de la République et canton de Genève

Rue des Terreaux-du-Temple 6 - 1201 Genève

iban CH69 0900 0000 8541 2318 9

Cogestion démocratique au Venezuela

à Genève le 22 janvier 2008

mercredi 16 janvier 2008 par _information fournie par la composante

Dans quelques jours Jorge Paredes, porte-parole du Freteco vénézuélien – « Frente Revolucionario de Trabajadores de Empresas en Cogestión y Ocupadas » – sera de passage en Suisse. Le Freteco est un mouvement de travailleurs qui ont occupé, puis repris, leur entreprise au cours d’un conflit social, ou qui participent à sa cogestion démocratique. La jeunesse Unia organise avec Jorge Paredes, entre le 21 et le 25 janvier 2008, cinq conférences sous forme d’exposés-débats à Neuchâtel, Genève, Brigue, Berne et Winterthour.

Sous la dénomination « Control obrero » (contrôle par les travailleurs) est apparu au Venezuela, il y a quelques années, un mouvement de travailleurs qui assurent la cogestion la plus démocratique possible de leur entreprise. Les ouvriers ont parfois pris l’initiative face à des propriétaires qui laissaient un site de production se délabrer ou prévoyaient de le fermer. Des cas de lock-out pendant des conflits ont également conduit à la reprise d’entreprises par le personnel concerné. En juin 2005, les délégués de trois sites occupés ont décidé de créer une organisation commune destinée à améliorer les échanges, la discussion et le soutien mutuel. En outre, il s‘agissait de répandre dans tout le pays l’idée de l’occupation et de la reprise d’entreprises par le personnel. Quelques mois plus tard le Freteco, front révolutionnaire des travailleurs des entreprises en cogestion ou occupées, voyait le jour. Il organise aujourd’hui le personnel d’une douzaine de sociétés vénézueliennes.

Les activistes du Freteco rejettent catégoriquement la propriété privée des moyens de production, prônant l’étatisation des entreprises. La gestion des fabriques est toutefois assurée par un comité d’entreprise et par des représentants de la commune et de l’Etat. Les comités directeurs sont démocratiquement élus, et donc formés par principe de représentants pouvant être nommés ou non réélus en tout temps. En outre, il s’agit d’adapter les salaires afin que personne ne gagne davantage qu’un ouvrier qualifié.

Jorge Paredes s’exprimera, au cours de ces conférences organisées par la jeunesse Unia, sur les expériences réalisées et sur les problèmes posés par ces entreprises, en se référant à sa propre activité de directeur d’une usine métallurgique nommé par le personnel. Il abordera également les défis sociaux ou politiques auxquels son organisation est confrontée au Venezuela, et les buts qu’elle poursuit.

La visite de cet activiste du Freteco offre à la jeunesse d’Unia une précieuse occasion de débattre des divers modèles de codécision existant dans les entreprises, ainsi que du rôle des travailleuses et travailleurs et de leurs représentants.

Calendrier des conférences :

Neuchâtel

lundi 21 janvier 2008

19h30 | section Unia de Neuchâtel
grande salle (av. de la Gare 3)

Genève

mardi 22 janvier 2008

19h00 | section Unia de Genève
salle ABC (ch. Surinam 5)

Brigue

mercredi 23 janvier 2008

19h00 | section Unia du Haut-Valais,
centre paroissial (Alte Simplonstrasse 13)

Berne

jeudi 24 janvier 2008

19h30 | section Unia de Berne
Monbijoustrasse 61

Winterthour

vendredi 25 janvier 2008

20h00 | section Unia de Winterthour
maison des jeunes (Steinberggasse 31)

Interviews avec Jorge Paredes :
Les journalistes ont la possibilité, dans le cadre des conférences, de fixer un rendez-vous pour des interviews ou des discussions sur place avec Jorge Paredes.

En outre, nous proposons le lundi 21 janvier 2008, à 11h00, une rencontre avec la presse à la Centrale Unia à Berne (Weltpoststr. 20).

Vous voudrez bien vous inscrire au préalable, par courriel, à : jeunesse@unia.ch.

Votre interlocutrice :
Elena Obreschkow, secrétaire syndicale de la jeunesse Unia,
tél. : 031 350 23 36 / 079 215 41 13

Des compléments d’information figurent sous : www.controlobrero.org et www.koopera.ch



Derniers articles