Organisation faitière regroupant l’ensemble des syndicats de la République et canton de Genève
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Plusieurs militant-e-s syndicaux avaient ont annoncé qu’ils s’engageraient dans la campagne contre l’extension de la libre-circulation des personnes.
Dans la mesure où cette question a fait débat - et bien que démocratiquement une majorité décida d’engager le mouvement syndical en faveur de l’acceptation de cet objet - le secrétariat CGAS publie cet appel par égard vis-à-vis de la minorité. Ce fait n’engage que le webmaster, lequel ne partage pas l’analyse des auteurs du texte ci-après...
Avec la participation d’Alain Collard, syndicaliste français de Force ouvrière (CGT-FO) qui témoignera de de la résistance, à l’échelle européenne, contre les conséquences de la « libre circulation » et de la « libre prestation de services » ainsi que sur la campagne pour le retrait des arrêts de la Cour européenne de justice(affaires Viking, Laval, Rüffert…)
Intox. On nous avait prédit la même chose, voire pire, en cas de vote NON à l’espace économique européen (EEE). La Suisse, isolée, n’allait pas pouvoir s’en sortir. Or, il n’en fût rien. On nous fait le même chantage aujourd’hui : en cas de vote non, ce serait la fermeture des frontières pour les personnes et produits suisses car il y aurait riposte de l’UE. Or, il n’y a rien d’écrit à ce sujet !
Intox. Les suisses peuvent aller faire leurs études en Angleterre ou ailleurs, indépendamment de l’accord sur la prétendue « libre circulation des personnes ». Ils le faisaient avant, et pourront le faire après. Même la participation au programme d’échange européen d’étudiants Erasmus n’est nullement soumise et ne dépend nullement de ces accords. Celui-ci est bien antérieur.
Intox. Ce n’est pas parce qu’au bout de la valse-hésitation de l’UDC, celle-ci va finalement appeler à voter NON, que le NON a quoique ce soit de xénophobe. Le NON vise à empêcher que le patronat aie recours à la main d’œuvre étrangère détachée, avec laquelle, selon le Traité de Lisbonne, il peut se permettre de bafouer les règles et conventions, horaires et salaires, durement négociés par les syndicats en Suisse.
Oui mais…, et alors ? Y-t-il un seul bon accord parmi ceux-là pour les travailleurs ? Les travailleurs ont-il gagné quoique ce soit de la libéralisation du marché des chemins de fer, de la poste, de l’aviation, de l’électricité… ? Que nenni ! C’est juste la déréglementation avec la destruction des services publics et du statut du personnel qui est à la clé.
Mais on peut voter comme les libéraux, radicaux, démocrate-chrétiens,… ? Encore une fois, c’est au PSS et à l’USS qu’il appartient d’appeler à voter NON, car ces accords sont destructeurs d’acquis et des syndicats.
Intox. La loi sur les étrangers a été modifiée, et avec elle l’ancien statut de saisonnier. Un NON le 8 février ne ferait pas revenir une loi abrogée. En revanche il ne faut pas se faire beaucoup d’illusions sur le traitement fait aux travailleurs détachés avec la loi sur la libre circulation : il n’est pas nécessairement meilleur que celui qui était fait aux saisonniers !
Intox. C’est ce que l’on nous a servi pour le G8 (11), le FMI, l’ONU… A-t-on vu la Suisse modifier les institutions internationales en quoique ce soit ? Celles-ci sont elles moins réactionnaires ou partisanes ? Non, c’est juste donner au Conseil fédéral des armes supplémentaires (les décisions internationales) pour s’en prendre aux travailleurs
Alexandre Anor
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