Vers le référendum contre Prévoyance vieillesse 2020

Lausanne, le 16 janvier 2017 – A l’appel de la Communauté genevoise d’action syndicale et de l’Union syndicale vaudoise, plus de 80 personnes – syndicalistes et représentant-e-s d’associations populaires et de partis – se sont réunies à Lausanne samedi 14 janvier 2017 aux « Assises des retraites » pour dresser un état des lieux des propositions existantes sur les retraites et partager leurs réflexions et suggestions d’actions dans ce domaine important.

Les participant-e-s estiment que, en l’état et quelle que soit sa version, Prévoyance vieillesse 2020 est inacceptable. Elle obligera les femmes à travailler une année de plus (soit 4 mois de plus dès 2018 pour celles ayant déjà 63 ans aujourd’hui, 8 mois de plus en 2019 pour celles ayant 62 ans et 1 an de plus dès 2020 pour toutes les femmes) et réduira les rentes du 2ème pilier via la baisse du taux de conversion. Les prétendues compensations, y compris les 70 francs de plus de l’AVS pour les nouveaux-elles retraité-e-s, n’équilibrent aucunement ces reculs fondamentaux. Et ce sont principalement les femmes et les employé-e-s précaires qui en paieraient le prix fort.

Dans le respect des décisions prises, notamment par le Congrès de l’Union syndicale suisse d’octobre 2014, nous, syndicalistes et représentant-e-s des associations populaires et partis présent-e-s aux « Assises des retraites », appelons le mouvement syndical dans son ensemble à défendre les intérêts des travailleurs et des travailleuses, à se mobiliser et à s’opposer à Prévoyance 2020 en préparant le lancement d’un référendum populaire.

Les personnes présentes ont d’ores et déjà convenu de se revoir le 18 février prochain dans le but d’élargir le front d’opposition à Prévoyance vieillesse 2020.

Au nom des participant-e-s aux « Assises des retraites » :

Jean Blanchard, Valérie Borloz, Michela Bovolenta, Manuela Cattani, Jean-Claude Cochard, Rachid El Khattabi, Catherine Friedli, Alex Martins, Roland Rapaz, Michel Schweri

Davantage de précisions et d’informations auprès de
Michela Bovolenta, 079 647 72 83
Michel Schweri, 079 951 80 38