Organisation faitière regroupant l’ensemble des syndicats de la République et canton de Genève
Rue des Terreaux-du-Temple 6 - 1201 Genève
iban CH69 0900 0000 8541 2318 9
Manor a licencié Marisa PRALONG, présidente de la région Genève d’Unia,
déléguée syndicale aux commissions paritaires des conventions collectives genevoises du commerce du détail - dont est signataire l’entreprise.
Le prétexte évoqué dans sa lettre de licenciement : cette vendeuse s’est exprimée dans la Tribune de Genève en décembre 2008, au nom de ses collègues du commerce de détail genevois, sur les conditions de travail du personnel de vente durant les fêtes de fin d’année.
Manor estime que le fait qu’une vendeuse témoigne de ses conditions de travail dans la presse ne tient ni de la liberté d’expression, ni de la liberté syndicale, mais d’un manque de loyauté devant être sanctionné par un licenciement.
Par ce licenciement, Manor bafoue les libertés syndicales et veut museler son personnel. En effet, ce licenciement intervient au moment où le personnel de Manor, lassé par les conditions de travail imposées par l’entreprise, entreprend des démarches pour demander l’instauration d’une commission du personnel afin de faire entendre et reconnaître ses droits.
Nous vous invitons à soutenir les démarches entreprises par Unia pour l’annulation du licenciement de Marisa.
Des piquets devant les entrées de l’entreprise seront installés dès le lundi 2 mars, tous les jours de 11h30 à 14h00.
Genève a déjà connu plusieurs licenciements de syndicalistes, et en ce qui concerne des présidents de sections syndicales genevoises, je nommerai pour mémoireJean-Louis BRIFFAUD de l’Union des lithographesClaude REYMOND du Syndicat du livre et du papierMarguerite BOUGET de SYNAOu pour des président/membres de commissions ouvrièresNorbert HECK par TavaroWilly BECHADE par SécheronMichel FUSAY par SodecoDidier BURKARDT par TPGClaude BRIFFOD par ElviaTonio FISCO par Atar-Roto Presset bien d’autres injustices dont je n’ai peut-être pas eu connaissance ni souvenance...Donc une fois de plus, nous faisons appel à votre solidarité : cette bataille nous concerne toutes et tous, elle doit être engagée pour contraindre Manor à annuler ET pour amener les pouvoirs politiques du pays à changer quelque chose dans le droit pour que ce type d’abus de classe ne puisse plus jamais se reproduire !PARTICIPEZ et témoignezSi lundi vous n’êtes déjà disponibles, venez le lendemain, et renouvelons nos exigences du respect des droits syndicaux jusqu’à satisfaction.Sur la question de la protection des représentants syndicaux, on peut lire iciEMS Margerite Bouget (avec lettre au seco, restée sans réponse...)